Il n’y a pas une, mais bien de nombreuses évolutions du visage avec le temps, différentes selon chacun.
Dès lors, il n’y a donc pas « un » lifting universel mais plusieurs techniques de lifting, qui doivent être choisies et adaptées en fonction des demandes.
Leur principe est toujours le même : par des incisions, le plus souvent cachées autour de l’oreille, il s’agit de décoller puis de redraper les tissus relâchés. Les techniques varient en fonction de la surface et la profondeur du décollement, selon que le relâchement concerne le cou, les bajoues, la pommette ou la région orbitaire et les tempes.
Un échange important a lieu en préopératoire, portant sur les demandes formulées et sur les techniques proposées pour y aboutir. Les divers résultats des différentes techniques, avec leurs inconvénients aussi, sont discutés. Parfois, une lipoaspiration complémentaire, ou un remplissage modéré de certaines régions, par greffe de graisse ou de poudre d’os, sont proposés.
Ces interventions, plus gênantes que douloureuses, se font soit sous anesthésie locale simple, soit avec l’intervention d’un anesthésiste. Elles sont le plus souvent réalisées en hôpital de jour, avec nécessité de port d’un bandeau autour du visage pendant environ 3 jours.
En raison du gonflement modéré et des ecchymoses possibles, une éviction sociale et une alimentation facile sont préconisés une huitaine de jours. Les fils de sutures sont habituellement ôtés après une dizaine de jours.
Des contrôles d’évolution réguliers sont effectués pendant toute une année.
Régulièrement, les liftings sont complétés de séances d’injections, visant à apporter une touche de finition au résultat.
