Cette intervention, qui est pratiquée depuis fort longtemps et bénéficie ainsi d’une grande expérience et de nombreux perfectionnements, permet d’augmenter ou de remplir le volume de la poitrine par la mise en place d’implants mammaires.
Alors que le principe est identique, il existe un certain nombre de variantes dans la technique chirurgicale. Ces différences concernent le remplissage des prothèses (gel de silicone ou liquide physiologique), leurs positions (sous-glandulaire, sous-musculaire pectorale, dual-plane), ou l’abord chirurgical (incision de quelques cm dans la région infra-mammaire, autour de l’aréole ou par le creux axillaire).
Chacune de ces options, qui sont bien (ou longuement) développées dans de nombreux sites d’information et médicaux, a des avantages et des inconvénients. La première consultation permet d’en discuter professionnellement, de vous présenter en détail les différentes possibilités et, après avoir examiné vos souhaits, d’envisager avec vous celles qui peuvent le mieux vous convenir.
De façon plus générale, au stade actuel de nos connaissances et avec un recul scientifique de plus de 60 ans, on peut rassurer les patientes sur les risques associés aux implants. Leur durée de vie est assez longue, régulièrement plus de 20 ans, et, en raison de leur qualité, les fabricants proposent même une garantie de remplacement en cas de rupture, sans limite de date. Cependant, parce que l’usure avec le temps est normale, on préconise, sans que ce soit une obligation, un contrôle régulier, tous les 2-3 ans, pour faire un check et s’assurer de la bonne tenue de l’implant.
Cette intervention, qui se fait avec un anesthésiste, est préparée par une mammographie, une prise de sang, et un bilan anesthésique. Elle est réalisée en hospitalisation d’un jour, avec un retour à domicile le soir même. Vous aurez, avant l’intervention, prévu une semaine de repos post-opératoire et été acquérir les quelques médicaments utiles (arnica, paracétamol, anti-inflammatoires). L’intervention est habituellement, après les 3 premiers jours, modérément douloureuse.
Vous serez revue toutes les semaines pendant un mois, puis à intervalles qui s’espaceront progressivement, pendant un an, afin de contrôler la bonne évolution post-opératoire.
Il est conseillé de limiter les mouvements de force avec les bras entre 2 semaines et 1 mois, selon les activités, afin de permettre aux implants de ne pas se déplacer et de cicatriser en bonne position.